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Au petit matin, on saute dans un bus Cruz del Sur pour Paracas … l’hallucination car les bus sont aussi bien voire mieux qu’en Europe !!!

Bref, nous arrivons a bond port et trouvons logement chez Antonio de l’Hostal El Amigo … un vrai super péruvien, un vrai amigo !

Pour nous accueillir la météo nous a préparée une belle tempête de sable hallucinante qui doit durer trois jours… heureusement la météo péruvienne n’est pas fiable et ce ne sera que 24h.

Paracas est un petit village qui nous séduit, au bord de l’océan, entre sa réserve naturelle et les îles Ballestas, un petit paradis tranquille sans trop de chose a faire et ou du coup les touristes ne font que passer ! Eh bien nous y resterons 3 jours !!!

 

D’abord du repos et le second jour, la découverte de la réserve nationale de Paracas est une zone protégée depuis 1975.

Située dans une des zones les plus désertiques de la côte péruvienne, la réserve s’étend sur une superficie de 335 000 hectares desquels 217 594 sont situés dans l’Océan Pacifique. C’est marrant de voir le désert (la réserve) au bord de l’océan, les falaises (la Cathédrale qui était une imposante formation rocheuse façonnée par l’érosion marine et éolienne (patrimoine de l’UNESCO), a été détruite en partie par un séisme 2 ans avant notre visite)  et les plages.

La réserve abrite : le Chandelier de Paracas, situé au nord-ouest de la baie de Paracas, qui est un géoglyphe long de 120 mètres aussi nommé « Tres Cruces » (Trois Croix) ou « Tridente » (Trident). Le Chandelier est gravé dans un rocher de couleur crème, mais est principalement couvert de sable. Le sable n’arrive jamais à effacer complètement la figure étant donné que les vents balaient l’excédent de sable.

Il existe plusieurs théories qui expliqueraient la réalisation du géoglyphe. Certains pensent que le Chandelier est en relation avec les lignes de Nazca (voir un post suivant) et de Pampas de Jumana. D’autres pensent que des pirates auraient pu le construire pour s’orienter étant donné que la figure est visible de loin.

 

Bref on  en a pris plein les yeux durant 1 journée ! et nous avons déguste notre meilleur Ceviche (poisson cru marine) de tout le Perou a Lagunilas le microscopique port de pécheur de la réserve.

 


Troisième jour cool, ballade en bateau vers les Iles Ballestas ou nous découvrons de dauphins, des phoques, des pélicans, des cormorans et moultes oiseaux rares dont je ne me souviens pas des noms. Impressionnant !!!

 

Apres ce bon bol d’air frais, direction Ica pour 2 jours afin de decouvrir les dunes de Huacachina. Pour parler clairement Ica c’est moche et on ne s’y sent pas tres bien. Enfin on a bien de la chance car on loge dans une superbe hacienda ou nous sommes pratiquement les seules clientes !!! Nous passons une demi-journee a decouvrir la ville et une journee a Huacachina pour faire du sandboard. Je m’explique c’est comme le snowboard (ou surf des neige) mais sur du sable !!! Grands moments !!!! C’etait bien sympa mais il n’y a pas a dire on prefere la neige !!!

 


Apres toutes ces emotions, on prend la route pour Nasca ou nous allons faire notre bapteme de mini avion afin de decouvrir les fameuses «  Lignes de Nasca ». Explications …

 

Découverts en 1926 au Pérou, les géoglyphes de Nazca sont de grandes figures tracées sur le sol, souvent figuratives, parfois longues de plusieurs kilomètres qui se trouvent dans le désert. Le sol sur lequel ils se dessinent est couvert de cailloux que l'oxyde de fer a colorés en gris. En les ôtant, les Nazcas (
entre 300 av. J.-C. et 800 de notre ère) ont fait apparaître un sol gypseux plus clair, découpant les contours de leurs images.

 

 

Ces formes sont  patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994.

Ces tracés représentent les divinités animales du panthéon religieux des Nazcas.

Le microclimat permet la conservation des lignes, car :

- le plateau est l'une des régions les plus sèches du monde (trente millimètres de pluie par an) 

- le sol sans végétation réchauffe fortement l'air (ce qui crée un coussin d'air qui, à son tour, protège les géoglyphes du vent) ;

- le gypse contenu dans le sol « colle » le sable et la poussière.

 

Sans sable, ni poussières pour recouvrir la plaine et avec peu de pluie ou de vent pour les éroder, les tracés restent intacts.

On a déjà dénombré plus de 350 dessins distincts.

C’est bien impressionnant de voir cela et encore etre dans un mini avion de six places qui tourne dans tous les sens et qui se conduit sans les mains ! Pas de vomi !

 

Allez petite video pres decollage pour vous mettre dans l’ambiance !!!

 

 

 

Tag(s) : #PEROU
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